TLAZOLTEOTL


Toi le dieu-monstre, serpent mangeur d'or
Romps un à un les verrous du possible
Je ne crains pas de voir danser la mort
Ni de croire contempler l'invisible

Dieu joyeux et cruel, dieu des enfants
Je glisserai mes mains dessous la trappe
Et boirai encore mon propre sang
Si trop de mes veines s'en échappe

Même si tu m'empêches d'oublier
Je retrouverai le goût de l'ennui
Renaîtrai de mes cendres dispersées
Car j'ai volé au Phœnix son habit


précédent , sommaire , suivant