I.


Désormais tu ne seras qu’une voix
Entre les mains chaudes et maladroites
Des enfants silencieux du Tonnerre
La voix d’un barde rendu à la terre


Je regrette de ne t’avoir connu
Car les liens du sang sont trop ténus
Fins comme les cordes d’un piano
Sans accordement ils chanteront faux


Mais c’est à cette voix que je réponds
Et je voudrais te demander pardon
Si j’ai parlé plus fort que la souffrance
Et la Terre qui t’écoute en silence



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